Harry Potter et l’Ordre du Phénix

Pour ceux qui n’aiment pas HP, désolée mais je continue dans la saga (il en reste encore deux). Voilà, tout est dit : c’est l’opus le plus raté (pour l’instant) de tous les épisodes tournés jusqu’ici. Pas dans la photographie, non, mais dans la retranscription du livre. Déjà, ce dernier fait pratiquement 1000 pages, alors le résumer à 133 minutes de film, autant dire que ce n’était pas gagné. Mais soit, pourquoi pas à condition que l’on retrouve l’essence même du livre. Mais là encore raté. Quelque chose me dit qu’ils n’ont pas du bien lire le livre ou alors ils n’ont rien compris. Autant vous dire que j’ai été déçue déçue. Comme d’habitude, les scènes les plus importantes (ou presque) exit pour ne privilégier que certains détails parfois sans intérêt. L’état d’esprit, le mal être de Harry connaissent pas ou suggérés de façon si « subtile » que ceux qui n’ont pas lu le livre n’ont pas du le remarquer… Quand je pense que c’est le même réalisateur pour les deux derniers films, mon désespoir augmente! Bref, vous l’aurez compris j’ai plus que moyennement aimé ce film.

Étant donné que ce film inclurait des duels de baguettes à un niveau d’élite, un « chorégraphe baguette » spécifique ( Paul Harris, chorégraphe) a été amené à concevoir le style et la technique de cette façon de combattre très peu orthodoxe. Le résultat consiste en cinq mouvements de base pour lancer des sorts, que chacun des acteurs et actrices a ensuite été autorisé à adapter légèrement pour s’adapter à son propre personnage. Ainsi, par exemple, Lucius Malfoy a un style de combat très formel et quelque peu «raide», tandis que Sirius Black (Gary Oldman) utilise un style de «combat de rue» vif et plus spontané.

Imelda Staunton était le seul choix des producteurs pour le rôle du professeur Dolores Ombrage. La créatrice de costumes Jany Temine et l’actrice ont eu l’idée de rendre sa robe plus rembourrée et les tons rose plus foncés à mesure qu’elle gagne de plus en plus de puissance tout au long du film.