La poursuite infernale

Synopsis

En 1882, en Californie, les quatre frères Earp ( Wyatt, Virgil, Morgan et James) accompagnent leur bétail jusqu’en Californie. A la nuit tombée, les trois frères décident d’aller en ville et laisse le soin au plus jeune d’entre eux de garder le troupeau. A leur retour, ils découvrent le jeune James assassiné et leurs bêtes volées. Wyatt Earp n’a alors plus qu’une seule idée en tête : venger James. Il devient alors shérif et engage ses frères auprès de lui. Mais sa quête de justice sera très difficile car il devra dominer le caïd de la ville, Doc Holliday, et surtout affronter un adversaire qu’il n’avait pas prévu, l’amour en la personne de la fiancée même de Doc Hooliday, Clementine.

Ce film dépeint le passage de l’Ouest sauvage incarné par Victor Mature à une Amérique moderne symbolisée par Henry Fonda. John Ford, réalisateur de renom, a sans conteste, réalisé ici le plus grand film du genre.  Par contre, pourquoi avoir traduit « My darling Clementine » en « La poursuite infernale« ? Quelle stupidité! Impressionnant! A voir en VO comme tous les films étrangers que je présente évidemment. Ici, la VF est paraît-il moins bonne.

Lorsque John Ford porte à l’écran le roman de Stuart N. Lake, il est déjà le troisième réalisateur à mettre officiellement en scène les aventures du shérif de Tombstone. Georges O’Brien en 1934 et Randolph Scott en 1939  avait déjà personnifié Wyatt Earp dans deux films intitulés « Frontier Marshall » respectivement mis en scène par Lew Seiler et Allan Dwan.

John Ford a connu le vrai Wyatt Earp dans sa jeunesse. Il a affirmé que la fusillade de OK Corral avait été organisée selon la manière dont elle lui avait été expliquée par Earp lui-même, à quelques exceptions près. Ford a rencontré Earp par l’intermédiaire de Harry Carey.

Tombstone, Arizona, n’est pas situé à Monument Valley. John Ford l’a « placé » là-bas car c’est à Monument Valley qu’il aimait filmer ses westerns.

John Ford a apporté quelques modifications au scénario de Winston Miller. Le dialogue a été coupé pour Earp (que Ford voulait décrire aussi laconique que Earp l’était dans la vraie vie) et pour Doc, dont la première apparition portant une cape d’opéra a été également éliminée. Il a aussi coupé un long discours du service religieux et une bagarre entre les deux femmes de Doc.

Linda Darnell joue une fille de saloon et chante « A White Sombrero » dans une scène. Elle a également joué dans « La légende de Zorro » avec Tyrone Power. Dans ce film, leurs deux personnages dansent sur une version pour guitare de la même chanson : « Sombrero blanco« .

Fiche technique

Titre original : My Darling Clementine Réalisation : John FORD Scénario : Samuel G. ENGEL, Winston  MILLER Musique : Cyril MOCKRIDGE, David BUTTOLPH Photographie : Joseph MacDONALD Son : Eugene GROSSMAN, Roger HEMAN Sr. Costumes : René HUBERT Montage : Dorothy SPENCER Décors : Thomas LITTLE, Fred J. RODE Effets spéciaux : Fred SERSEN Pays : Etats-Unis Date : 1946 Genre : Western Durée : 97 mn Interprètes : Henry FONDA, Linda DARNELL, Victor MATURE, Walter BRENNAN, Ward BOND, Tim HOLT  N&b

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