
Synopsis
Un meneur de jeu fataliste nous entraîne dans la ronde des couples qui se font, se trahissent, se quittent. Une jeune prostituée accoste un militaire. Après une brève étreinte, il court rejoindre la soubrette qu’il courtise. Celle-ci dépucellera le fils de la famille qui l’emploie, avant que ce dernier ne devienne l’amant d’une femme mariée. Quant au mari de cette femme du monde, il retrouve sa jeune maîtresse dans la chambre qu’il loue pour elle…
Il s’agit ici du premier film tourné en France par Max Ophüls après sa période hollywoodienne. Esthétique, un scénario vraiment surprenant surtout parce qu’il y a un meneur de jeu qui commente et introduit chaque sketch, un jeu d’acteurs époustouflant. Bref magnifique.
Le film est particulièrement original par le fait que tous les personnages apparaissent deux fois chacun : il y a dix scènes donc dix couples mais seulement dix personnages principaux (et non 20). Max Ophüls utilise par ailleurs des plans audacieux dont quelques superbes travellings à 360 degrés.
A sa sortie, le film est très mal accueilli par la critique. Il sera condamné pour son immoralité par plusieurs associations mais il rencontre néanmoins un grand succès

public. « La ronde » reste un des films les plus mal compris et un des plus dénigrés par la critique du XXème siècle. Ce n’est réellement que quelques décennies plus tard qu’il sera considéré comme un chef-d’œuvre.
Fiche technique
Réalisateur : OPHULS Max Scénario : Jacques NATANSON, Max OPHULS Musique : Oscar STRAUSS Photographie : Christian MATRAS (directeur), Sam LEVIN Son : Pierre CALVET Costumes : Georges ANNENKOV Montage : Léonide AZAR Décors : Jean d’EAUBONNE Effets spéciaux : Nicolas WILCKE Pays : France Date : 1950 Genre : comédie Durée : 110 mn Interprètes : Anton WALBROOK, Simone SIGNORET, Serge REGGIANI, Simone SIMON, Daniel GELIN, Danielle DARRIEUX, Fernand GRAVEY, Odette JOYEUX, Jean-Louis BARRAULT, Gérard PHILIPE N&b
