Les petits mouchoirs

Tant de battage pour… ça ! Franchement, il n’est pas mal mais il ne vaut pas tout l’engouement que j’ai pu entendre lors de sa sortie. Quand on considère sa longueur (2h 34 tout de même), les personnages évoluent bien peu…

En écrivant « Les petits mouchoirs », Guillaume Canet s’est inspiré des vacances qu’avaient pris ses amis proches alors qu’il était resté bloqué dans un lit d’hôpital à cause d’une infection. L’acteur en avait profité pour faire le point sur sa vie et ses relations.

L’équipe des « Petits mouchoirs » a souvent tourné avec deux caméras en simultané, afin que les acteurs aient une liberté absolue dans le jeu et puissent par exemple dans les scènes de groupe, se lever de table pour aller chercher un verre dans la cuisine sans craindre d’entrer ou de sortir du champ.

Venu présenter « Les petits mouchoirs » au Festival International du Film de Toronto de 2010, Guillaume Canet a découvert que la projection dans la salle qui lui était réservée ne pouvait afficher le sous-titrage anglais. C’est alors que Danny Boyle (qui avait dirigé Guillaume Canet dans « La plage« ) venu présenter « 127 heures« , est intervenu en proposant de déplacer la projection de son film vers une salle plus petite. Guillaume Canet et ses spectateurs ont marché dans les rues de Toronto jusqu’au cinéma retenu pour le cinéaste britannique, tandis que ceux venus pour voir « 127 heures » ont été priés d’attendre pendant une heure et demie l’installation d’un projecteur dans une autre salle, plus petite.