
Synopsis
Au cours de la cueillette du gui, le druide Panoramix chute d’un arbre et se blesse à la cheville. Cet incident lui fait réaliser qu’il est temps de transmettre son savoir à un druide plus jeune. A la grande surprise d’Astérix et Obélix, il prend la décision de donner la recette de la potion magique à l’heureux élu. Avec eux, il se met en quête de la perle rare, en cherchant dans toute la Gaule.
Pas mal, on reconnaît bien la pâte d’Alexandre Astier. Ça m’a donné envie de voir son premier Astérix, « Le domaine des Dieux » qui est l’histoire que je préfère dans les Astérix.
« Après le premier qui est une adaptation, là je me disais « bon, quel est le cran d’après? C’est de proposer une histoire originale. « Le domaine des Dieux » est un huis-clos (…). Là, c’est une aventure qui a une notion de périple déjà. Le méchant, c’est ce qui m’a donné envie de faire le film (…) parce que le méchant, il est bon. Ecrire une histoire c’est évidemment essayer de répondre à tout. Question : puisque Panoramix possède la potion magique, pourquoi est-ce qu’il n’essaye pas de sauver la Gaule entière? Pourquoi il garde ça pour lui? Il y a des peuples gaulois qui sont opprimés. Moi, ce je n’aurais pas voulu c’est survoler ces trucs-là. » (Alexandre Astier)
« C’est vrai que cette idée d’histoire originale, ça a été le moteur pour repartir sur un deuxième [film]. On a déporter l’histoire sur Panoramix. C’est Panoramix qui est le héros de cette histoire avec son antagoniste qui est le méchant. J’ai voulu ramener quelque chose de plus cartoon. L’animation, l’image de synthèse ne nous ramène pas à beaucoup de réalisme. Ce qui est intéressant, c’est d’avoir une homogénéité dans le design, la manière de le faire. L’idée ce n’est pas des cheveux qui ressemblent à de vrais cheveux, c’est d’avoir des cheveux qui sont dans l’esprit de la BD. » (Louis Clichy)


« D’un côté les décors et de l’autre les personnages. Pour ces deux domaines là, on passe par le dessin traditionnel, le trait. Le dessin des personnages, tous les objets du film ont été particulièrement suivi par Louis [Clichy] parce que c’est un dessinateur et il est très vigilent sur le dessin d’Uderzo. » (Alexandre De Broca, directeur artistique)
Quelques références :
- Lorsque Sulfurix est envoyé dans l’espace, on peut entendre le son du signal de Spoutnik 1.
- On peut entendre le célèbre cri Wilhelm, lorsqu’un des frères Fratellinix reçoit une serpe sur son pied. Le cri de Wilhelm est poussé par l’acteur Sheb Wooley. Sa première utilisation date du film « Les aventures du capitaine Wyatt » en 1951. Depuis, il a été utilisé dans plusieurs centaines de films, séries, publicités et jeux vidéo.
- La carte des itinérances est fortement inspirée par la Table de Peutinger, une carte de l’Empire romain datant de la fin du IVe siècle
- Lors de l’assaut par les troupes romaines, des buccins sonnent le générique de Kaamelott

- L’arrivée des Gaulois dans le ciel en se tenant aux poules est un clin d’œil à l’arrivée des hélicoptères du film « Apocalypse Now«
- Lors de l’entraînement de Téléférix, on peut discerner des sons de sabres laser
Fiche technique
Réalisation : CLICHY Louis, ASTIER Alexandre Scénario : Alexandre ASTIER, Louis CLICHY Musique : Philippe ROMBI Photographie : David DULAC Son : Raphaël SEYDOUX, Jean GOUDIER, Cyril HOLTZ Montage : Bertrand MAILLARD Décors : Jérémie BRUDIEUX Effets visuels : Stéphanie AUBRIOT, Romain CARLIER, Franck CLEMENT-LAROZIERE, Maxime COZIC, Natalène DARFEUILLE, David DULAC, Christophe DUPIN, Laurent GUITTARD, Benjamin MALARTRE, Olivier MITONNEAU, Mathieu NEGREL, Olivier OSOTIMEHIN, Jean-Brice ROYER Animation : Coline VEITH, Jérôme CHARTON – MIKROS IMAGE Pays : France Date : 2018 (production et sortie) Genre : Animation Durée : 86 mn Couleur
Table de Peutinger

Je retrouve à travers les anecdotes méticulosité scientifique d’Astier. Voilà qui m’incite à goûter à sa potion animée. Merci pour ces riches infos.
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Comment, tu ne le recommandes pas ? 🙂 J’ai beaucoup aimé ce deuxième film « Astérix » réalisé par Alexandre Astier et Louis Clichy, plus que le premier, car le scénario est très intéressant et qu’il concerne un sujet primordial : en effet, les druides ne sont pas éternels, comment le village pourrait-il résister si le secret de la potion magique est perdu ?. Et puis, au final, Panoramix prend à contre-pied les traditions ancestrales, lui qui est pourtant leur garant. Une histoire qui prouve que tradition et modernité peuvent faire bon ménage !! Et puis, comme on peut le comprendre grâce à ta rubrique « références », on retrouve l’humour de Kaamelott, donc c’est un régal pour les fans !
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