
Synopsis
En 1963, Stephen Hawking étudie l’astrophysique à l’université de Cambridge et fait la rencontre d’une étudiante en lettres, Jane Wilde. Alors qu’il excelle en mathématiques et en physique, il n’a pas encore défini le sujet de sa thèse, ce qui préoccupe ses amis et professeurs. C’est en assistant à une conférence du mathématicien Roger Penrose sur les trous noirs qu’il comprend que ces derniers pourraient jouer un rôle dans la naissance de l’univers, et décide d’entreprendre sa thèse sur le temps. Alors qu’il continue ses recherches, il apprend qu’il est atteint d’une sclérose latérale amyotrophique, il ne lui reste plus qu’environ deux ans à vivre.
Le personnage de Stephen Hawking
« Eddie Redmayne m’incarne très bien. Parfois, j’avais l’impression que c’était moi. » (Stephen Hawking)
En plus de sa voix protégée par le droit d’auteur, Stephen Hawking a également prêté aux cinéastes sa médaille Companion of Honor et sa thèse signée pour l’utiliser comme de véritables accessoires dans le film.
Eddie Redmayne n’a rencontré Stephen Hawking qu’une seule fois avant le tournage.
« Au cours des trois heures que j’ai passées avec lui, il a prononcé peut-être huit phrases. Je n’avais tout simplement pas l’impression de pouvoir lui demander des choses intimes. » (Eddie Redmayne)
L’acteur a trouvé d’autres moyens de se préparer à ce rôle. Il a perdu une quinzaine de livres et s’est entraîné pendant quatre mois avec une danseuse pour apprendre à contrôler son corps. Il a rencontré une quarantaine de patients atteints de SLA, a tenu un tableau de suivi de l’ordre dans lequel les muscles de Hawking ont décliné.
« On l’appelle la sclérose latérale amyotrophique. Durant ma préparation pour ce rôle, ce qui était fascinant, c’est que j’ignorais qu’il était en bonne santé durant sa jeunesse. J’ai rencontré des spécialistes, je leur ai apporté des photos de Stephen, et ils les ont analysées pour savoir comment la maladie s’était manifestée. Ensuite, j’ai travaillé avec une chorégraphe afin d’exprimer ça à travers mon corps. (…) Quand on tourne un film c’est rarement chronologique. James [Marsh] a essayé d’organiser ça mais c’était impossible. J’ai dû travailler dur et me préparer à passer d’un physique à l’autre dans la même journée. Tout dans ce projet était inspirant et terrifiant à la fois. C’était comme sauter… du haut d’une falaise. » (Eddie Redmayne)

Le personnage de Jane Wilde
« On connaît tous Stephen Hawking. Mais on connaît peu cette femme extraordinaire qui a été le catalyseur d’une grande partie de ce qu’il a accompli. » (Eddie Redmayne)
« Felicity, en tant que Jane, est charmante. Le film est très honnête sur notre mariage et montre bien notre lutte pour élever trois enfants malgré mon handicap. » (Stephen Hawking)
« J’ai été très impressionnée par Felicity [Jones], elle est venue plusieurs fois ici. Quand j’ai écrit mes mémoires, je ne me doutais pas qu’un jour, ça ferait un film. Quand j’ai vu Felicity à l’écran, je me suis dit : « c’est moi! ». Elle a su capturer mes petites manières. » (Jane Hawking)
« J’ai rencontré Jane assez tôt pendant ma préparation pour ce rôle. Je me rappelle qu’elle m’a montré des diapos, des images personnelles de Stephen et elle, à 18 ans, lorsqu’ils sortaient ensemble. Je lui ai posé pleins de questions. Il était très important pour moi de montrer l’ampleur de la volonté de Jane car elle a soutenu Stephen grâce à sa forte personnalité et à son envie de survivre. » (Felicity Jones)

Oups !
- Lorsque Hawking explique ce qui ne va pas chez lui, il le décrit comme la maladie de Lou Gehrig. Ce terme était presque inconnu au Royaume-Uni à l’époque et n’aurait certainement pas été utilisé. Il aurait décrit son diagnostic de SLA. Le terme maladie de Lou Gehrig a probablement été inclus pour le public américain.
- Lorsque la mère de Hawking lui dit qu’il a reçu un appel téléphonique d’une femme, ça coupe à Jane qui attend au téléphone. Il y a ensuite un clic « raccrocher » suivi d’une tonalité. Ce n’est pas possible à l’époque (et jusque dans les années 80) car avec les téléphones à cadran pulsé, seul l’appelant pouvait terminer correctement un appel et libérer la ligne.
- Pendant la conférence de Londres, les trois exigences du théorème de singularité de Penrose-Hawking sont présentées dans le tableau noir supérieur derrière Penrose. Ce théorème n’a été publié qu’en 1970.
- Lorsque le reste de la famille se rend à Bordeaux en voiture, il voyage dans un break Volvo 740 (745). Il est dit dans le film que le plus jeune enfant, Timothy, n’est qu’un bébé. Ce ne pouvait pas être le cas, car Timothy Hawking est né en 1979 et la Volvo 740 est entrée en production en 1984. En voyageant à Bordeaux et aussi à l’aéroport de Bordeaux, on peut voir des montagnes enneigées. Il n’y a pas de telles montagnes en Aquitaine.

Fiche technique
Titre original : The Theory of Everything Réalisateur : James MARSH Scénario : Anthony McCARTEN Musique : Jóhann JOHANNSSON photographie : Benoît DELHOMME(directeur), Liam DANIEL (plateau) Son : Colin NICOLSON, Deborah SABAN Costumes : Steven NOBLE, Natasha COUSINS Montage : Jinx GODFREY, Mark KEADY Décors : John Paul KELLY, David HINDLE, Claire NIA RIDCHARDS, Emma De POLNAY Effets spéciaux et visuels : Mark HOLT (effets spéciaux) ; Warner BARNES, Adam GASCOYNE, Simon HUGHES, Finola O’BRIEN, Ines LI (effets visuels) Pays : Grande Bretagne Date : 2014 (production) – 2015 (sortie) Genre : Biopic Durée : 123 mn Interprètes : Eddie REDMAYNE, Felicity JONES, Tom PRIOR, Harry LLOYD, Alice ORR-EWING, David THEWLIS, Michael MARCUS, Emily WATSON Couleur

genre de film que j’adore…
faut que l’on retourne au cinéma, même plus le temps de rien faire avec ces travaux dans mon appart..
te souhaite un bon w.end, gros bizou flo.
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