L’idéal

Je n’ai franchement pas été emballée par ce film, pas assez rythmé, à l’humour assez moyen et plutôt convenu. Gaspard Proust  reprend le rôle d’Octave Parango et je lui préfère Jean Dujardin. Le duo qu’il forme avec Audrey Fleurot n’est pas très judicieux. Par contre Jonathan Lambert est vraiment bon dans son rôle de femme d’affaire un peu flippante. Beigbeder a voulu dénoncer le monde de la mode et n’a pas été convainquant. Le scénario n’est pas assez grinçant et pas assez coulant, on a l’impression de regarder une série de sketchs très moyennement réussis. Bref, je m’attendais à un film aussi déjanté que « 99 F » (même si ce n’est pas le même réalisateur) et c’est raté.

Pour la BO, Frédéric Beigbeder a voulu la composer uniquement à partir de morceaux de sa playlist. Certains titres lui sont venus

dès l’écriture et les a diffusé sur le plateau (Suzie Q de José Feliciano, les Pussy Riot, Barbie Girl en version acoustique, Dvorak…).

Pour la séquence de la fête, Beigbeder et son équipe ont revu toutes les scènes de fête dans les films qu’ils apprécient (« La Dolce Vita« , « La Grande Bellazza« , « The Party« , « Projet X » et « Very Bad Trip« ) mais en essayant de faire pire.

« C’est comme ça qu’on a imaginé un nain volant qui jette des pilules à des gens qui lui présentent des entonnoirs pour en ramasser plus, une bonne soeur avec un godemiché (…). On a mis exprès toutes les images que les Américains ne peuvent pas mettre dans leurs films. »