Le premier amour de ma vie ! Quand j’avais dix ans, je voulais l’épouser. Evidemment, à l’époque, je ne savais pas qu’il était décédé. Il est mon acteur préféré avec Toshiro Mifune.
Fils d’un représentant de commerce, Spencer Bonaventure Tracy naît à Milwaukee (Winsconsin) le 5 avril 1900. Au début des années 20, il s’installe à New York et entame une carrière artistique dans une troupe de comédiens ambulants. En 1923, il rencontre la jeune actrice Louise Treadwell. Ils se marient quelques mois plus tard et resteront mariés jusqu’à sa mort.
En 1930, alors qu’il joue à Broadway « The last Mile« , une pièce de John Wexley, Spencer Tracy est remarqué par John Ford qui l’engage immédiatement pour « Up the River« , un film policier, aux côtés d’un autre débutant : Humphrey Bogart. La Twentieth Century Fox le rend sous contrat et l’emploie ou le prête à d’autres studios. Il donne ainsi la réplique aux plus grandes stars, telles que Jean Harlow dans « Goldie » (Benjamin Stoloff, 1931) ou Bette Davis dans « 20.000 ans sous les verrous » (20.000 Years in Sing Sing, Michael Curtiz, 1932), ou encore Loretta Young dans « Ceux de la zone » (Man’s Casttle, Frank Borzage, 1933).
En 1935, il signe un nouveau contrat avec la MGM qui sait davantage exploiter son talent, son physique massif et solide et son aisance naturelle. Parmi ses plus grands rôles de cette seconde partie des années trente, nous pouvons citer Joe Wilson, le héros injustement accusé d’un kidnapping et menacé de lynchage dans « Furie » de Fritz Lang (1936) ; Manuel Fidello, le marin portugais dans « Capitaines courageux » de Victor Fleming (1937) et le Père Edward J. Lanagan dans « Des hommes sont nés » de Norman Taurog (1938). Il obtiendra 2 Oscars du meilleur acteur pour ces deux films.
Furie Des hommes sont nés
Dans les années quarante, Spencer Tracy, superstar hollywoodienne, impose le respect par la qualité de ses interprétations. Les plus grands cinéastes font appel à son génie. Il interprète souvent des figures paternelles et pleine d’humanité : « Le grand passage » de King Vidor (Northwest Passage, 1940), « La vie de Thomas Edison » de Clarence Brown (Edison, the Man 1940), « La septième croix » de Fred Zinnemann (The Seventh Cross, 1944), « Eternel tourment » de George Sidney (Cass Timberlane, 1946), « Le maître de la prairie » de Elia Kazan (The Sea of Grass, 1947) et « L’enjeu » de Frank Capra (State of the Union, 1948)
L’enjeu
En 1941, il fait une rencontre déterminante sur le tournage de « La femme de l’année » (Woman of the Year, Georges Stevens) en la personne de Katharine Hepburn. Le couple vit alors une relation amoureuse jusqu’à la mort de Spencer.

Ensemble, ils apparaissent dans neuf productions, réalisées par George Stevens ou George Cukor comme « La femme de l’année » de George Stevens (1942), « Madame porte la culotte » (Adam’s Rib, 1949) ou encore « Mademoiselle Gagne-Tout » (Pat and Mike, 1952) de George Cukor.
Madame porte la culotte Mademoiselle gagne tout
Ces films rencontrent tous des succès considérables. Par la suite, Spencer Tracy tourne moins et alterne des comédies légères avec des films plus émouvants tels que « La lance brisée » (Broken Lance, Edward Dmytryk, 1954), « Un homme est passé » (Bad Day at Black Rock, John Sturges, 1955), « Le vieil homme et la mer » (The Old Man and the Sea, John Sturges, 1958), « La dernière fanfare » (The Last Hurrah, 1958)
La lance brisée Le vieil homme et la mer La dernière fanfare
Dans les années 60, abîmé par l’alcool et rongé par la maladie, il apparaît dans quatre films de Stanley Kramer, dont « Devine qui vient dîner » (Guess Who’s Coming to Diner (1967) où il partage l’affiche avec Katharine Hepburn.

Il meurt peu de temps après le tournage, le 10 juin 1967, à Beverly Hills (Californie)
Autres films
« Docteur Jekyll et Mister Hyde » de Victor Fleming (1941) « Le père de la mariée » de Vincente Minnelli (1950) « Allons donc, papa! » de Vincente Minnelli (1951) « Jugement à Nuremberg » de Stanley Kramer (1961)
Suite logique après Katherine. Du coup, un Homme est passé. 😉
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Et bien oui, je ne pouvais pas faire l’un sans que l’autre ne suive de près ! 😉
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son visage me disait quelque chose mais je ne connaissais pas son nom.
je te souhaite un très bon w.end, un gros bizou, commence à faire chaud par chez nous.
je t’embrasse flo
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