Les 400 coups

Longtemps j’ai entendu parler de ce film et à chaque fois qu’il passait à la télévision je le ratais. Alors la dernière fois je me suis dit : « cette fois tu n’es là pour personne« . Je ne savais pas de quoi ça parlais, je savais juste qu’il s’agissait du début de la carrière cinématographique de Jean-Pierre Léaud en Antoine Doinel bien sûr. Aussi m’étais-je imaginée que c’était dans la lignée des autres films consacrés au personnage d’Antoine. Et là je suis tombée de haut. C’est pour moi un des films les plus durs, les plus noirs et plus dramatiques que j’ai vu. Je l’ai certes trouvé excellent mais honnêtement : jamais plus je ne veux revoir ce film. Trop noir pour moi. 

« Les 400 coups » est dédié à André Bazin. Ce dernier avec recueilli et aidé le jeune François Truffaut alors qu’il traversait une période difficile. Il était considéré comme un père par le cinéaste. Très influent critique de cinéma de l’après-guerre, c’est lui qui a lancé la carrière du réalisateur aux Cahiers du Cinéma. André Bazin décède en 1958, le premier jour du tournage des « 400 coups » dont il n’aura jamais vu aucune image.

Tous les jeunes acteurs qui ont auditionné sans succès pour le rôle d’Antoine ont été utilisés dans les scènes de classe.