La flamme sacrée

J’avoue avoir été à la fois surprise et très déçue par ce Cukor que je trouve raté et pas très convainquant. A vous de voir…

Cukor reconnaît dans un entretien avec Gavin Lamber que lorsqu’il se désintéresse d’une action ou d’une histoire, il insiste plus fortement sur les personnages secondaires. Les portraits mis en valeur du chauffeur de taxi taciturne, de la mère du grand homme en folle effrayante, ainsi que de ses admirateurs participent ainsi d’un film qui prône la traversée des apparences, et où la vérité se dissimule au second plan.

Selon Barbara Leaming, Katharine Hepburn aurait essayé d’imposer lors du tournage un plus grand nombre de scènes à son personnage, pour lui donner une force plus grande et diminuer celle du personnage d’O’Malley, plus falot et plus sentimental dans le roman de Wylie. Le producteur Victor Saville et Spencer Tracy s’y opposant, elle n’a pas eu gain de cause. (tiré de « George Cukor : on/off Hollywood. Collectif, 2013).